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La cochenille ponctionne la sève du végétal-hôte. Elle infeste les rameaux et les feuilles (face inférieure de préférence). Ses dégâts directs (affaiblissement de la plante par prélèvement de sève) sont difficiles à évaluer. Le miellat provoque le développement de la fumagine qui entravent gravement l'activité photosynthétique ; de tels dégâts indirects sont en général plus sérieux.
Les populations de la Cochenille noire se réduisent sur les arbres qui manquent d'eau.
Comme le puceron, certaines Cochenilles entretiennent avec les Fourmis des relations de mutualisme : la Cochenille fournit du miellat (aliment énergétique) et, en retour, la Fourmi, par ses mouvements incessants, limite fortement l'action des entomophages (champignon parasite) de la Cochenille.
Une variété de cochenille sert à la fabrication d'un colorant alimentaire présent dans certains Chorizo.
Utilisez une coccinelle prédatrice, Cryptolaemus montrouzieri, en début d'attaque.
Pulvérisez des huiles insecticides.
Super-famille d'Homoptères caractérisée par un très fort dimorphisme sexuel. Les cochenilles sont généralement séparés en deux catégories :
La femelle adulte ressemble à une larve, en forme d'écaille, de galle ou couverte de cire.
Le mâle possède une seule paire d'ailes (antérieures), des antennes et des pattes (tarses uni-articulés) développées et ne se nourrit pas.
On y trouve plusieurs familles importantes dont les Diaspididae et les Lecaniidae.
La cochenille est particulièrement polyphage, bien que certaines se spécialisent sur quelques types de plante.
Parmi ses plantes-hôtes : l'Olivier, les agrumes, le Figuier, l'Abricotier, le Lierre (Helix), les Pittosporum, le Laurier-rose, etc…
Les larves de 2e et 3e stade qui ont hiverné muent et se transforment en femelles en avril-mai.
Ces dernières se mettent à pondre rapidement.
Chacune peut produire 150 à 2 500 oeufs. La période d'oviposition dure 10 à 15 jours au printemps et le double en fin de saison.
Les 1ères larves de l'année apparaissent en juin, les dernières début août.
En septembre, on observe un mélange de larves de différents stades avec quelques jeunes femelles adultes.
Les oeufs sont stockés par la femelle sous sa carapace. Leur éclosion survient au bout de 15 à 20 jours.
Ces dernières peuvent, si les conditions automnales sont clémentes, donner naissance à une 2e génération partielle.
Les feuilles deviennent poisseuses et se couvrent de fumagine.
Ces petites “ mouches blanches ” s'envolent au moindre mouvement de feuille.
Cela vous montrera immédiatement leur présence. Comme tous les insectes piqueur suceur leur production de miellat rend les feuilles collantes, et apporte la fumagine.
En soi la fumagine n'est pas un champignon dangereux car vous pouvez tout à fait l'enlever à l'aide d'un tissu humide.
Par contre l'aleurode résiste assez bien au produit chimique, ce qui justifie l'utilisation d'Encarsia formosa. https://www.nuetzlinge.de/produkte/unter-glas/encarsia-formosa/
Utilisez-là entre avril et octobre car il lui faut une température assez élevée pour survivre et assez tôt par rapport au début de l'attaque car il lui faut du temps pour se reproduire.
Les insecticides sont dangereux pour la guêpe n'utilisez que les savons insecticides pendant sa présence.
N'épargnant rien ni personnes, les pucerons dans toute leur richesse constituent un fléau pour le jardinier.
Les feuilles se crispent et s'enroulent suite à leurs piqûres pour y extraire la sève.
Des boursouflures peuvent apparaître accompagnées de coloration rougeâtre. Les feuilles deviennent collantes.
Ils inhibent la croissance et sont vecteurs de maladies.
Cette préparation, obtenue par macération de feuilles hachées dans l'eau (1 kilo pour 10 litres) puis dilution (20 fois), est assez efficace et tout à fait écologique.
Vous accorderez votre préférence aux produits à base de pyréthrines naturelles, de deltaméthrine, de roténone ou d'acides gras (savon noir insecticide).
Certaines plantes sont réputées éloigner les pucerons. C'est notamment le cas des : oeillets d'inde, menthe, thym, absinthe, sarriette.
N'hésitez pas à les planter à proximité des cultures exposées.
A l'inverse, il est bien connu que la capucine est un met de choix pour ces parasites. Il la préfère à tout le reste. Alors, si vous aimez les sacrifices…
Qui dit pucerons dit fourmis. Très friandes du miellat qu'ils sécrètent en suçant la sève, les fourmis mènent les pucerons dans les branches des arbres et des arbustes où elles pratiquent l'élevage intensif.
Le meilleur remède est ici la traditionnelle bande de glu, que vous apposerez à 80 cm du sol, et qui constituera un obstacle infranchissable.
Vous pouvez également appliquer au couteau de la glu achetée en pot ; c'est tout aussi efficace à condition de rajouter un tissu ou une corde qui empêchera trop d'écoulement vers le bas.